Kumari, la déesse vivante - Bluesheep Journeys
Kumari, la déesse vivante

Kumari, la déesse vivante

21 mai 2019

C’est au Népal que se trouve la seule déesse vivante au monde. C’est dans une petite fille que la déesse Hindou Taleju Bhavani s’incarne.

 

Légende

Il existe de nombreuses légendes à propos de Kumari, la plupart mentionne la rencontre entre un roi et la déesse. Voici l’une d’entre elles :

L’histoire débute au XVIIIème siècle sous le règne du dernier roi de Katmandou. Ce dernier rejoint tous les soirs une jeune fille qui se dit habitée par une déesse et ensemble ils jouent aux dés. Pourtant la reine doute de la sincérité de son mari et le suit un soir. La déesse, blessée, part et ne reviendra jamais. Le roi passera sa vie à la chercher et pour cela il établit une liste de 32 critères. La jeune fille réunissant ceux-ci sera considérée comme réincarnation de la déesse.

 

Sélection

Un groupe de moines hindous étudie toutes les petites filles d’environ 4 ans éligibles et détermine celle qui pourra représenter la déesse. Les 32 critères sont aussi différents que des pieds et des mains en canard, des yeux noirs, un corps pur, une belle ombre dorée ou encore la voix d’un moineau. Par la suite les enfants devront réussir une série d’épreuve comme rester calme dans une pièce sombre entourée de têtes de buffles. Elle restera déesse jusqu’à ce qu’une goutte de sang s’échappe de son corps par une cicatrice ou par ses premières menstruations.

 

La vie d’une Kumari

Après avoir rejoint sa résidence, Kumari n’aura le droit de sortir de celle-ci qu’en de rare occasions : pour des cérémonies officielles. Elle sera constamment portée car il lui est interdit de poser le pieds à terre. Aujourd’hui une Kumari peut marcher au sein de sa maison mais uniquement lorsqu’elle est seule. Auparavant il était interdit à la petite fille de revoir sa famille mais en raison des changements sociaux, ils déménagent à présent pour vivre avec elle. Ses amis seront choisis parmi ceux de sa caste. Durant longtemps elle ne recevait aucune éducation mais suite à de nombreuses plaintes des professeurs viennent aujourd’hui lui enseigner comme à l´école.

Tout le monde peut rendre visite à Kumari en échange d’une offrande (quelques euros ou de la nourriture) mais jamais lui parler. La petite fille doit rester impassible ou cela signifie la plupart du temps un malheur pour celui en face d’elle. Ses pleurs symbolisent la mort et un tremblement un emprisonnement imminent.

 

Après Kumari

La petite fille redevient un enfant normal à la première goutte de sang. Pour la première fois elle doit quitter sa maison et affronter le monde extérieur. Elle a des problèmes pour se déplacer car ses jambes n’ont que très peu servies. Auparavant elle ne savait ni lire, ni écrire, ni compter et était en retard de nombreuses années sur ses camarades de classe. Revenir à une vie parfaitement normale est difficile pour un enfant que tout le monde traitait comme une déesse, le changement est brusque et sans accompagnement. Une faible pension de 1 euro par mois leur est allouée. Enfin une vieille mais tenace légende complique la vie adulte des Kumari : quiconque épouse une Kumari est destiné à mourir jeune.

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